Enquête de sens La cartographie des savoirs

26mai/100

[humour] Lexical, syntaxique, sémantique

Lexical, Syntaxique, SémantiqueSource : www.luc-damas.fr/humeurs

19mai/100

La notion d’Ontoterminologie : nouveau paradigme ?

La notion d'ontoterminologie apparaît aujourd'hui comme une des voies les plus prometteuses pour la recherche sémantique d'information en prenant en compte la dimension linguistique et conceptuelle de la terminologie.

Pour cela, on peut consulter le dernier billet d'Antidot : "Du référentiel à l'ontologie"

ou le site sur l'ontoterminologie.

Rappelons que le néologisme "ontoterminologie" a été introduit en 2007 lors de la première conférence TOTh par Christophe Roche de la manière suivante :

"terminologie dont le système notionnel est une ontologie formelle, insiste sur l'importance des principes épistémologiques qui président à la conceptualisation du modèle - c'est l'ontologie dans sa définition première. Elle insiste également sur la nécessité d'une approche scientifique de la terminologie où l'expert joue un rôle fondamental - c'est l'ontologie dans ses définitions plus récentes où la logique et les langages de représentation des connaissances tiennent une place prépondérante. Enfin, elle met en relation le modèle conceptuel et les termes (d'usage ou normés) qui en parlent, tout en distinguant les définitions formelles des concepts (spécifications logiques) des définitions en langue naturelle des termes (explications linguistiques)" p. 70, Roche Christophe : "Le terme et le concept : fondements d'une ontoterminologie", Actes de la première conférence TOTh 2007, Terminologie & Ontologie : Théories et applications, Christophe Roche éd., Annecy, Institut Porphyre, pp. 1-22.

12mai/100

« Pourquoi utiliser des cartes ?  » : point de vue scientifique

Dans un précédent billet, Luc Damas illustre par un cas pratique l'intérêt des représentations graphiques lorsque l'on veut manipuler de nombreuses informations, faire face à la complexité ou véhiculer un message (ses dessins en sont une belle illustration).

Si on souhaite aller au-delà de l'adage selon lequel "une image vaut mille mots", on peut remarquer que face à un grand nombre d’informations, l’homme privilégie généralement les représentations visuelles graphiques comme support externe pour raisonner sans être conscient de la cause qui le pousse à y recourir.

21avr/103

De la cartographie géographique à la cartographie sémantique

Que ce soit de simples parcelles de terre, un pays ou un continent, l’homme a toujours eu besoin de gérer des territoires. Pour l’aider, il a inventé la cartographie. Elle lui permet de construire des cartes et ainsi d’appréhender plus facilement chacun de ses espaces.

La plus ancienne carte que l´on ait retrouvée jusqu´à présent, est cette tablette babylonienne appelée "Carte babylonienne du monde"

Au fil des siècles, la cartographie a perfectionné ses techniques et augmenté son champ d’application. À l’origine, la carte servait d’aide-mémoire en représentant graphiquement des éléments constitutifs d’un territoire limité (la cartographie antique). Ensuite, elle est devenue descriptive avec la couverture de l’ensemble du globe (la cartographie topographique).

Carte de Cassini (source IGN)

Puis, elle est devenue thématique en représentant des données de plus en plus « abstraites » (la cartographie thématique).

"Si ardu étant ce chemin qu’il serait difficile de le donner à entendre par des paroles ou de l’écrire avec la plume. La meilleure explication qu’ait trouvé pour cela le génie des hommes est de le donner en peinture sur une carte."

Martin Cortès

14avr/100

TOTh 2009 : les actes sont disponibles

Les actes de la conférence TOTh 2009 sur les terminologies et les ontologies sont disponibles gratuitement sur le site de la conférence.

Les articles proposés sont :

  • La nomenclature biologique aujourd'hui : que reste-t-il de Linné ? Michel Laurin, Muséum National d'Histoire Naturelle, Paris
  • Approche lexico-sémantique de l'extraction terminologique : utilisation de ressources lexicographiques et validation sur corpus. Bertrand Gaiffe, Evelyne Jacquey, Laurence Kister
  • Quelle place accorder aux corpus dans la construction d'une terminologie ? Marie Calberg-Challot, Pierre Lerat, Christophe Roche
  • Extraction de connaissances orientées évolution dans les textes techniques. Kata Gabor, François Rousselot, François De Bertrand de Beuvron
  • Corpus et Web : deux alliés pour la construction de l'enrichissement automatique de classes conceptuelles. Nicolas Béchet, Mathieu Roche, Jacques Chauché
  • Following the path between conceptual maps and visual thesauri. Olga Bessa Mendes
  • Dynamic concept relations: a definition and representation proposal. Chiara Messina
  • Construction et alignement d'ontologies pour évaluer le risque alimentaire. Liliana Ibanescu, Patrice Buche, Juliette Dibie-Barthélemy
  • Accès multilingue à une ontologie par des correspondences avec un lexique pivot. David Rouquet, Hong-Thai Nguyen
  • La reformulation : processus dynamique d'acquisition des connaissances. Le cas du discours technique arabe d'Internet. Andrée Affeich
  • Structuration d'un dictionnaire de spécialité pour sa publication sur internet. Bénéfices du langage XML. Jacques Joseph
  • Mémoire du Club informatique des grandes entreprises françaises (CIGREF) : nouveau plan de classement. Jean-Yves Gresser, M.P. Lacroix
  • Les secteurs d'activité à l'épreuve du discours. Frédéric Erlos
  • De l'agriculture biologique aux espaces naturels : une étude des syntagmes terminologiques à l'intérieur des textes de spécialité. Elisa Lavagnino

Pour les consulter c'est ici.

16mar/100

Journée de formation « Terminologie et Ontologie » TOTh 2010

Annecy, 2 juin 2010

TOTh

www.porphyre.org/toth/formation

Journée de formation associée à la Conférence TOTh 2010

Annecy, 3 et 4 juin 2010

www.porphyre.org/toth

Objectifs

Nous utilisons de plus en plus des applications de traitement de l’information qui requièrent une opérationnalisation des terminologies : moteurs de recherche sémantiques, traduction, bibliothèques numériques spécialisées, gestion des connaissances, systèmes d’information, catalogues électroniques, dictionnaires métiers, etc. Les activités mêmes de terminographie et de terminologie, dans l’identification des termes et la construction du système conceptuel, réclament une telle approche.

12mar/100

Rencontrez Onomia aux Premières Journées de l’innovation

Onomia participera aux

Premières Journées de l'innovation

le mardi 16 mars 2010, de 9h à 13h, salle Vedel

Université Paris Sud 11 - Jean Monnet

Université Paris-Sud 11- Jean MonnetADIS

Cette première journée est organisée par des enseignants et anciens élèves du Master 2 : Innovation et Valorisation de la Recherche.

Deux cycles d'interventions sont organisées :

- autour d'institutions : Medicen, Opticsvalley, PRES...

- autour de professionnels de la gestion des connaissances : Onomia, EDF R&D

Pour vous y rendre, consulter le lien suivant : http://www.jm.u-psud.fr/fr/la_faculte2/venir_a_la_faculte.html

9mar/100

Rencontrez Onomia au séminaire de la Fondation des Territoires de Demain

UnescoFondation des territoires de demain

Le 11 mars 2010, Onomia participera au séminaire :

Innovation et prospectives

Fondation des Territoires de Demain,

Programme international 2040

le 11 mars de 10h à 12h30 et de 15h à 17h30

à l'UNESCO, batiment principal - 7 place de Fontenoy, 75007 Paris, salle VII.

Programme à l'adresse suivante :

http://www.arenotech.org/2010/innovation_prospective_unesco.htm

Onomia fera une intervention sur "De la cartographie géographique à la cartographie sémantique" dont voici un résumé :

"Que ce soit de simples parcelles de terre, un pays ou un continent, l’homme a toujours eu besoin de gérer des territoires. Pour l’aider, il a inventé la cartographie. Elle lui permet de construire des cartes et ainsi d’appréhender plus facilement chacun de ses espaces.

Au fil des siècles, la cartographie a perfectionné ses techniques et augmenté son champ d’application. À l’origine, la carte servait d’aide-mémoire en représentant graphiquement des éléments constitutifs d’un territoire limité (la cartographie antique). Ensuite, elle est devenue descriptive avec la couverture de l’ensemble du globe (la cartographie topographique). Puis, elle est devenue thématique en représentant des données de plus en plus "abstraites" (la cartographie thématique).

De nos jours, les organisations rencontrent la même problématique, mais avec des territoires de nature différente. Elles doivent gérer leur patrimoine intellectuel c'est-à-dire leurs connaissances explicites (les documents, projets, retours d’expériences, etc.) et leurs connaissances tacites (les expériences, le savoir-faire, etc.).

Maîtriser ses informations devient alors le challenge incontournable auquel doit faire face toute organisation indépendamment de sa taille. La conséquence directe est un accroissement permanent de la quantité d’information à manipuler.

Pour répondre à cette problématique de gestion de territoires, nous proposons une nouvelle cartographie appliquée aux organisations : la cartographie sémantique".

19fév/100

TOTh 2009 : plan des actes et avant propos

En attendant la publication des actes, l’équipe des conférences TOTh nous a partagé le plan des actes ainsi que l’avant propos écrit par Pr. Christophe Roche, président du conseil scientifique :

« Dès la troisième édition, les conférences TOTh (Terminologie & Ontologie : Théories et Applications) ont trouvé une structuration qui traduit bien à la fois le caractère scientifique et pluridisciplinaire de la terminologie et l’intérêt de notre communauté pour d’autres domaines partageant des préoccupations communes.

Ainsi, la conférence d’ouverture a été donnée par une personnalité invitée issue d’une discipline différente de la nôtre – ici la phylogénèse – mais pour laquelle le langage et la pensée jouent également un rôle primordial.

Les contributions se sont réparties naturellement, et par le jeu des évaluations de façon équitable, en trois groupes ayant donné lieu à trois sessions.

12fév/10Off

[ vulgarisation ] Le concept

Le concept est au centre de nombreux systèmes « intelligents » dédiés à une meilleure communication entre les hommes, entre l’homme et la machine et entre les machines. Mais qu’est ce que le concept ? Pourquoi est-il si difficile à capturer ?

« J’ai fini mon café. J’ai posé la tasse sur la table basse. Ma fille de 1 an arrive et l’attrape à deux mains, la tourne et l’observe sous tous les angles avant de la porter à la bouche. » Premier (ou presque) contact avec l’objet dont elle se fait une idée relativement vague : un machin rond, creux avec un truc qui dépasse.

« Le café est servi. Trop chaud. Je le pose sur la table basse. Ma fille arrive. Non, ne touche pas ! C’est très chaud ! » Expérience supplémentaire de la tasse. Un machin rond, creux avec un truc qui dépasse, qui est très chaud et, donc, dangereux.

« J’ai acheté des feutres pour ma fille. J’ai déchiré le paquet sans faire exprès. Je récupère au fond du placard la vieille tasse jaune qui fuit. Pratique pour ranger les feutres et facile à prendre. » Expérience différente. Un machin rond, creux, avec un avec un truc qui dépasse, qui est très chaud et, donc, dangereux, dans lequel on peut mettre des feutres.

Le concept : représentation mentale

D’expériences en expériences, des petites tasses blanches sans anse au gros mug, en passant par la tasse girafe, l’idée de tasse s’est enrichie et a formé un concept : une représentation mentale. Une représentation mentale qui comporte autant d’aspects descriptifs que de relations avec d’autres concepts. La description est en même temps la somme et la moyenne de toutes les caractéristiques physiques de la tasse. Elle permet de reconnaître une tasse déjà vue ou de catégoriser une nouvelle tasse comme en étant une. Les relations sont autant d’aspects définitoires, compositionnels, fonctionnels… permettant la compréhension : Une tasse est une sorte de récipient (définition) composé d’un corps et, parfois d’une anse (composition) et permettant de boire du café (fonction).

Quelque soit l’objet considéré, il n’est pas possible que deux personnes aient construit la même représentation mentale d’un objet. Les expériences diffèrent forcément. J’aime le café fort, le ristretto. Pour un ristretto, j’aime que la tasse soit petite et à flanc épais. Si je fois penser à une tasse, c’est ainsi que le prototype s’impose à mon esprit. Cette reconstruction mentale va nécessairement différer de la votre, et même si vous aimeriez maintenant un ristretto dans une tasse à flanc épais, rien ne dit qu’elle sera, comme la mienne, blanche, posée sur un guéridon en sapin ciré, sur une terrasse avec vue sur le Lac  du Bourget. Si on ne peut s’accorder de manière précise sur ce qu’est un objet aussi simple qu’une tasse, comment pourrions-nous affirmer que le concept de tasse est commun ?

Cette incertitude ne peut se lever que par la collaboration étroite d'experts du domaine et d'ingénieurs cogniticiens confirmés, et en suivant une méthode stricte.

Le concept de concept présenté ici est lui-même une représentation mentale née de mes expériences du concept. Il est influencé par l’informatique, donc la logique, et par la psychologie cognitive. Le concept est étudié dans de nombreuses disciplines : philosophie, épistémologie, linguistique, terminologie…  et les consensus locaux diffèrent nécessairement.

Luc Damas http://www.luc-damas.fr

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